Le stage technique sur la conservation d’archives numériques s’est déroulé au moment où le département des Sciences de l’information de l’Université d’Afrique du Sud (UNISA) procédait à la révision de ses cursus en matière de gestion archivistique et documentaire. Cette révision, ou « refonte », des cursus découlait d’une des études de cas menées dans le cadre du projet InterPARES Afrique, coordonné par l’UNISA. Parmi les modifications apportées aux cursus, l’UNISA a créé un nouveau diplôme de premier cycle dans le domaine de la gestion archivistique et documentaire. J’ai été chargé de l’élaboration de contenus pour l’un des modules de ce cursus sur la « Gestion et conservation des données » (DCM). Les supports d’apprentissage du programme DRCP m’ont énormément aidé dans la création de contenus pour notre module DCM. Nous les avons largement utilisés en vue d’actualiser et de rationaliser nos pratiques pédagogiques, en profitant d’éléments jouissant d’une reconnaissance internationale en la matière. La plupart des activités proposées dans le modèle de cursus sont mises en œuvre pour évaluer le niveau d’assimilation des contenus des étudiants. Toujours inspirés par les supports DRCP, nous avons intégré certains de ses éléments dans notre module DCM, dont l’informatique dans le nuage, l’archivage des contenus web, la numérisation, les dépôts numériques, la description et l’indexation, les données en accès libre et les mégadonnées, entre autres. Ce sont des domaines d’étude qui ont trouvé un certain écho en Afrique du Sud, chez des professionnels de l’archivage en exercice et des spécialistes en matière d’information. Notre mode de fonctionnement, résolument ouvert à tous et accessible à distance, permet à des collaborateurs salariés de poursuivre des études sans empiéter sur leurs activités professionnelles. La plupart des formations proposées par l’UNISA sont dispensées de manière hydride, mais celle-ci est exclusivement disponible en ligne.
En outre, notre département a eu l’honneur d’être invité à animer un atelier sur « l’élaboration du nouveau programme archivistique » dans le cadre de la conférence organisée par le Comité de données pour la science et la technologie (CODATA) en Israël. Cette conférence a dû malheureusement être reportée en raison de la pandémie. Enfin, nous sommes actuellement en train de mettre la dernière touche à un article que nous allons proposer pour publication dans la revue COMMA du Conseil international des archives, revue référencée dans la base SCOPUS.