Programme sur la conservation d’archives numériques de l’ICA : d’une pierre deux coups

Forget Chaterera-Zambuko

Forget Chaterera-Zambuko

En août 2019, j’ai eu le privilège de participer au stage technique Programme sur la conservation d’archives numériques (DRCP), animé par James Lowry et Margaret Crockett et organisé dans le cadre du Programme pour l’Afrique. Ce programme est arrivé à point nommé : à ce moment-là, le département de gestion documentaire de l’Université nationale des sciences et technologies du Zimbabwe cherchait à renouveler sa filière en Gestion archivistique et documentaire et procédait à la modification de son programme en vue de l’adapter aux nombreuses avancées numériques qui ont déferlé sur le monde entier et touché toutes les disciplines, y compris la gestion des archives et des documents. À l’aide des connaissances et des contenus que j’ai glanés pendant ce programme de formation, j’ai été en mesure de contribuer largement à la réforme de ce programme universitaire et aux séances de travail consacrées à la refonte du diplôme. Les changements proposés ont depuis été validés par le Conseil de l’enseignement supérieur du Zimbabwe, et le nom du département a été modifié en Gestion et technologies de l’information. Le nouveau programme de cours, qui vient d’être approuvé, sera effectif dès la prochaine rentrée universitaire, en août 2021. 

Faisant d’une pierre deux coups, j’ai également utilisé les supports qui m’avaient été fournis dans le cadre du DRCP pour élaborer un programme de cours portant sur la conservation numérique. Celui-ci s’adresse aux étudiants en deuxième année de Gestion documentaire et archivistique de l’Université Paris-Sorbonne Abu Dhabi, où je suis actuellement chercheuse postdoctorale dans ces deux disciplines. Ce cursus en conservation numérique s’étale sur deux semestres et comprend deux modules : « Conservation numérique Partie I » et « Conservation numérique Partie II ». 

Je suis très reconnaissante envers l’ICA d’avoir créé ce programme de formation sur la conservation numérique et me réjouis à l’idée de poursuivre le développement de mes compétences avec cette organisation. Les stages sont essentiels afin de constituer une communauté de formateurs bien informés dans le domaine de l’archivistique, qui dispose des compétences pour répondre aux problématiques du secteur et pour transmettre les connaissances et l’expertise nécessaires aux gestionnaires de documents et chercheurs en archivistique de demain. Bravo l’ICA ! Continuez à œuvrer comme vous le faites, pour le bien des professions de la gestion documentaire et de l’archivage.